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"And the world will be as one"

  • Eric Léger
  • 9 sept. 2020
  • 1 min de lecture

La liberté s’arrête à celle de mon prochain. Si ma liberté contribue à empiéter sur celle de l’autre, celui-ci n’est plus libre.

Il ne l’est plus s’il est agressé, offensé, blessé. Il peut, certes, se défendre mais il défend alors sa liberté qui vient d’être abimée.

Ceci signifie que la liberté d’expression comme toute liberté fait son domicile dans la conscience.

Contrairement à ce que certains pourraient le croire la liberté n’est donc pas faire ce que l’on veut, comme on veut, quand on veut au risque de s’appeler anarchie.

La liberté confère à chaque individu la grande responsabilité d’agir en conscience comme il le souhaite, dans la limite où elle ne vient pas abimer l’autre.

« Toute chose est bonne à dire », « On peut rire de tout », « Il faut tout dire » sont des expressions galvaudées qui se promènent à la lisière de notre liberté.

Ne devrions-nous pas réfléchir à ce que nous faisons de notre liberté, à convoquer notre conscience à chaque fois que nous communiquons ? Ce que je vais dire ou écrire va t’il venir offenser l’autre ou les autres ? Comme le dit un vieux proverbe arabe : « Si ce que tu as à dire n'est pas plus beau que le silence, alors tais-toi. »

Une autre façon d’exercer sa liberté.

Par mes propos ou mes écrits, est ce que je rends le monde plus beau et plus libre en offensant mon prochain, selon son métier, son âge, sa race, sa religion, .. ?

On s’est battu depuis toujours pour acquérir ce bien si cher. Il ne faudrait pas se battre pour ne pas savoir l’utiliser.

 
 
 

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